Baladodiffusion et traumas médiatiques : Quels enjeux pour la mise en œuvre de pratiques inclusives en journalisme?
Amélie Daoust-Boisvert, Emmanuelle Khoury, et Pierre Pariseau-Legault
Résumé
La baladodiffusion « Écoute-Moi » et le projet de recherche associé contribuent à la réflexion autour des pratiques inclusives et collaboratives en journalisme pour faciliter la prise de parole publique de personnes concernées par les enjeux de santé mentale.
Mots-clés : Journalisme inclusif, baladodiffusion, santé mentale, cocréation, recherche-action collaborative
Abstract
Podcasting and media trauma: What are the challenges for the implementation of inclusive practices in journalism?
“Écoute-moi” is both a podcast and a research project contributing to the debate around inclusive and collaborative practices in journalism, with the aim to facilitate an open and public space for people with lived experience of mental health difficulties to express themselves.
Keywords: Inclusive journalism, podcasting, mental health, cocreation, collaborative action research
ÉPISODE 1
ÉPISODE 2
NOTE DE RECHERCHE ET BALADO EN DEUX ÉPISODES
RESEARCH NOTE AND PODCAST IN TWO EPISODES
Baladodiffusion et traumas médiatiques : Quels enjeux pour la mise en œuvre de pratiques inclusives en journalisme?
Amélie Daoust-Boisvert, Emmanuelle Khoury, et Pierre Pariseau-Legault
La présente note de recherche explique le processus de création d’une baladodiffusion de deux épisodes que nous publions concurremment. Surtout, elle documente, entrevues qualitatives à l’appui, les enjeux scientifiques et pratiques soulevés par le projet. L’objectif de cette note de recherche est de contribuer à la réflexion autour des pratiques collaboratives en journalisme, notamment inspirées des théories de la justice sociale. Intitulé « Écoute-moi », ce projet visait à expérimenter des méthodes journalistiques plus inclusives afin de faciliter et amplifier la prise de parole de personnes concernées par les enjeux de santé mentale, souvent invisibilisées et écartées de l’espace public. Suivant les constats de Cory & Boothby (2021) et Francoeur (2022), ce projet s’est appuyé sur le postulat que les baladodiffusions peuvent servir de « pont » entre différentes réalités et d’outils d’innovation en journalisme. Elles peuvent favoriser l’expérimentation de pratiques anti-oppressives, à la fois dans la formation et au quotidien de la pratique journalistique, lesquelles défient les rapports de pouvoir usuels. Nous proposons de revenir sur notre processus de création, d’en présenter les mécanismes, et d’amorcer une réflexion critique et auto-ethnographique sur les croisements entre journalisme inclusif par la baladodiffusion et la valorisation des savoirs expérientiels et pratiques alternatives en santé mentale.
Les pratiques journalistiques dominantes reflètent et participent au maintien, et même à la construction, des rapports de pouvoir et de l’hégémonie médiatique (ALTHEIDE, 1984; Gans, 2005), tout comme elles sont de plus en plus reconnues comme un standard innateignable et en mouvance qui ne garantie ni la neutralité, ni l’atteinte de la vérité (Boudana, 2011). Des modèles d’intervention sociale peuvent inspirer de nouvelles approches s’inscrivant en rupture avec les postures journalistiques dominantes, qui ont souvent pour effet d’objectiver ou de réduire au silence les personnes marginalisées, afin de favoriser leur prise de parole (Ngirumpatse & Rousseau, 2011).Parmi ces pratiques, mentionnons par exemple la construction de l’actualité sur la base de la mise à l’agenda de sujets et de postures par les élites potliques et économiques, ou encore le journalisme extractif, dominé par les délais rapides et le rendement, normalisé même lorsqu’il s’agit de couvrir des communautés marginalisées. Nous postulons, suivant les constats de ce projet de baladoduffusion et de recherche, qu’il est possible d’intégrer des éléments issus de la recherche-action collaborative et de la prise de décision partagée, tant en santé mentale qu’en journalisme (Bjønness et collab., 2019 ; Bomhof-Roordink et collab., 2019 ; Pieterse et collab., 2019) pour décloisonner la pratique journalistique, pour reconnaître les enjeux épistémologiques posés par ses routines et ses postures, et pour reconnaître le déséquilibre de pouvoir qui est construit socialement, afin de s’attaquer aux iniquités qui se manifestent au niveau individuel, organisationnel et systémique.
L’équipe à l’origine de ce projet est composée de plusieurs disciplines et domaines de pratique, dont le journalisme, l’intervention communautaire, le travail social et les sciences infirmières. Elle a mobilisé diverses stratégies pour favoriser l’atteinte des objectifs précités. Notre méthodologie qualitative rétrospective consiste à utiliser une posture de chercheur et chercheuses participants. Une publication précédente fournit une description détaillée de la démarche de recherche (Khoury et coll., 2022). Pour résumer, les stratégies suivantes ont été mobilisées : 1) Mise en place d’une structure collaborative incluant un organisme communautaire en santé mentale, des personnes usagères des services offerts par cet organisme et des chercheurs et chercheuses, avec un processus itératif visant à déterminer l’ensemble des modalités de réalisation de la baladodiffusion (p. ex., thèmes, vocabulaire centré sur les personnes, sources sollicitées, scénarisation et montage) (voir figure 1) ; 2) le mandat journalistique a été confié à une journaliste possédant un savoir expérientiel, soit une expérience personnelle vécue en lien avec la santé mentale, et une étudiante à la maîtrise en sciences infirmières ayant un intérêt pour les questions soulevées ; 3) des appels à l’action (partage de ressources d’aide) et des traumaverstissements ont été inclus aux balados ; 4) Les baladodiffusions ont été soumises à diverses rondes d’écoute et d’approbation. Suivant cette démarche, des modifications ont pu être apportées à la demande des personnes participantes, par exemple, une modification de la voix qui aurait pu amener à l’identification des protagonistes de la baladodiffusion. Les personnes usagères potentielles ont été identifiées par l’organisme partenaire. Six ont participé aux premières étapes du projet, soit la détermination des thèmes et des modalités de réalisations par le biais de pré-entrevues; suite à des pré-entrevues, trois ont accepté de participer à l’enregistrement des baladoduffusions. À noter, la frontière usager-intervenant, au sein de l’organisme, et certaines personnes usagères étaient aussi des aidants à divers niveaux. Toutes les personnes ayant participé au projet l’ont fait sur une base volontaire, par intérêt.
Une analyse des notes d’observation et d’auto-observation écrites pendant le projet a déjà permis de dégager que l’utilisation de stratégies journalistiques inclusives n’immunise pas contre la reproduction des rapports de pouvoirs et qu’elle soulève des enjeux de communication qui doivent être « négociés et discutés en temps réel » (Khoury et coll., 2022). Cette analyse auto-ethnographique suggère que la démarche de création d’une baladodiffusion, en ce qu’elle exige l’assemblage d’une trame narrative générative de liens entre différentes expériences, est par nature imparfaite. Ce matériau composite présente toujours le risque de dénaturer l’expérience des personnes participantes et, par extension, d’entretenir un sentiment d’objectification vis-à-vis la démarche de réalisation. Malgré les différentes approches perçues comme innovantes et inclusives prises par l’équipe de recherche, les personnes qui acceptent de partager une histoire vécue en lien avec la santé mentale peuvent voir la mise en récit comme une dénaturalisation de leur expérience. Ce risque doit être assumé et partagé entre les parties prenantes, en tenant compte des inégalités existantes entre les personnes impliquées dans le projet.
Dans un deuxième temps, afin de vérifier ces hypothèses et renforcer nos conclusions, des entrevues semi-dirigées en individuel ou en petit groupe ont été menées, à la fin du projet, avec la majorité des personnes impliquées dans le processus, soit des personnes participantes/usagères (n=2), des personnes intervenantes en santé mentale (n=2), ainsi que des chercheurs, chercheuses et étudiants et étudiantes en travail social, en sciences infirmières et en journalisme (n=5). Nous en présentons leur analyse ici.
Nous avons franchi les étapes de la conceptualisation et de la création de la baladodiffusion à la suite d’un consensus entre personnes impliqués, avec la formulation d’une « position avec laquelle chacun est suffisamment à l’aise, même si elle peut encore contenir des éléments mineurs de désaccord » (Commission de l’éthique en science et en technologie, 2021). Des entretiens rétrospectifs ont été réalisés. Ces entretiens visaient à explorer les enjeux et les stratégies gagnantes entourant la réalisation de produits culturels, comme les baladodiffusions, portant sur des sujets complexes tels que la santé mentale. Nous avons demandé aux personnes participants aux entretiens de décrire leur expérience de collaboration ainsi que leur appréciation du processus. Pour susciter leur partage, nous avons posé des questions comme « quels étaient les défis associés à la création d’une baladodiffusion ? », « quels sont les bénéfices ou l’utilité d’un tel processus pour créer une baladodiffusion ayant pour thème la santé mentale » ou « quels étaient les moments les plus marquants ? »
Notre méthodologie qualitative rétrospective a comme source de données les entretiens individuels, des notes de rencontres et d’observation, et des notes d’auto-observation. Ce devis inspiré par l’approche ethnographique (Smith, 2005) s’appuie donc sur la reconnaissance de la double appartenance de plusieurs membres de l’équipe de recherche. Une assistante de recherche, doctorante en sciences infirmières, a procédé aux entretiens individuels avec les personnes intervenantes d’un organisme communautaire en santé mentale qui était partenaire du projet. Elle a également rencontré les membres de l’équipe de recherche en entretien individuel ainsi que deux personnes avec une expérience en santé mentale, qui ont participé à la conceptualisation et/ou à la création de la baladodiffusion. Finalement, cette assistante de recherche, qui a été impliquée dans le projet depuis ces premières itérations, a également consenti à participer à ces entrevues. Cette entrevue a été menée par un assistant de recherche étudiant à la maîtrise en travail social. Les données indiquent que l’expérience des chercheurs et chercheuses-participants les a sensibilisé.es à l’expérience de ceux à qui la baladodiffusion donnait une voix, ce qui suggère que la participation au sein du projet de recherche peut être un moyen précieux de développer des compétences en tant que chercheur ou journaliste
Deux thématiques principales se dégagent des entrevues menées au terme du projet : une interprétation de l’expérience participative avec retour critique sur celle-ci de même qu’un retour des apprentissages et des opportunités de cette collaboration en lien avec le rôle, les responsabilités, et l’influence de chaque personne.
Concernant l’interprétation rétrospective de l’expérience par chacun, les personnes participantes sont revenues sur leurs attentes, ont exprimé des critiques, mais ont aussi abordé certains moments marquants. Les attentes et les critiques, deux sous thématiques fortes, semblent être façonnées par la position sociale ou professionnelle de la personne. Par exemple, une attente pour les journalistes était « d’expérimenter un journalisme plus collaboratif », et de « comprendre » quelles différences les pratiques innovantes ont sur le « partage des voix marginalisées ». L’équipe de recherche était, elle, plus préoccupée par leur capacité d’agir en tant qu’alliée et de réaliser un approche partenariale, particulièrement en ce qui concerne la manière dont « on l’opérationnalise, c’est quoi les limites », comme l’exprime l’un d’eux. D’ailleurs, la posture alliée apporte son lot de craintes, comme l’exprime cette autre personne chercheure participante: « J’ai énormément de craintes… que les infrastructures de recherche actuelles encouragent une forme d’instrumentalisation, que la recherche participative soit pas réellement de la recherche participative… que étant donné que c’est à la mode, en termes de financement et que c’est valorisé, on … on dépersonnalise, on déshumanise ce qui à la base devrait être quelque chose de très horizontal. »
Les personnes usagères ayant partagé leur vécu dans le balado ont également vécu des moments marquants qui, parfois, répondaient à leurs attentes et qui, parfois, les décevaient. Par exemple, elles ont exprimé avoir apprécié le fait de « discuter de tout le balado […] en faisant une critique constructive. Je suis bien content de qu’est-ce qui s’est passé et je me rends compte qu’avec les recherches il y a de nouveaux horizons qui sont en train de s’ouvrir s’ils sont capables de nous poser ces questions-là et de vraiment vouloir obtenir ce qu’on a à dire. » Par contre, une certaine instrumentalisation a été ressentie par une personne en raison du montage : « On dirait que vous êtes venus… comme si moi et [l’autre protagoniste] on avait eu une conversation et vous êtes venu voler des bribes dedans ».
Deuxièmement, il ressort de notre analyse que les défis et apprentissages sont de trois ordres : interdisciplinaires, communicationnels et collaboratifs. Par exemple, l’interdisciplinarité posait un défi particulier, puisque les objectifs et postures pouvaient différer grandement entre les personnes issues du monde du travail social, du journalisme ou de l’intervention communautaire. Par exemple, une personne relate : « Il y avait comme des règles médiatiques. Les journalistes étaient en charge (sic) de la création du balado, ce qui fait du sens (sic), mais dans une perspective collaborative, il y a eu des tensions. » D’un autre côté, les personnes issues du journalisme ont aussi eu l’impression de « s’effacer davantage au profit de la perspective des participants ». Bref, les perspectives ont été négociées pour obtenir un consensus, et le produit final ne correspond pas aux attentes individuelles. Par ailleurs, la pandémie de Covid-19, survenue pendant le projet, a compliqué les communications, ce qui a pu nuire aux perceptions des uns et des autres à certains moments cruciaux du projet. Établir une collaboration qui satisfasse toutes les parties s’est avéré un enjeu et une limite du projet, tout comme une occasion d’apprentissage collectif.
Pour conclure, le projet a révélé les limites d’une position négociée entre journalistes, équipe de recherche et personnes premières concernées dans la création d’une baladodiffusion qui se veut plus inclusive et participative. D’une part, chaque effort pour rendre la pratique journalistique plus inclusive demande un temps considérable et une modification perçue comme importante de la logique et des routines médiatiques. En dépit de cela, les personnes participantes qui ne sont pas journalistes, comme les personnes usagères et les intervenants en santé mentale, sont justifiées de considérer les aménagements insuffisants pour faire entendre leur voix et garantir leur pleine et entière participation, et insuffisantes à adresser les traumas et insatisfactions vécus en lien par la couverture médiatique en santé mentale dans leur existence. D’autre part, la négociation par consensus s’accompagne de tensions disciplinaires, épistémologiques et communicationnelles. Si, partant de notre postulat de départ, les pratiques innovantes appliquées à la production d’une baladodiffusion peuvent bel et bien servir de pont entre les réalités du journalisme, de la recherche et des personnes ayant un vécu en santé mentale, défier les rapports de pouvoir usuels est un défi qui dépasse l’adoption de quelques pratiques plus inclusives. Le projet aura permis d’amorcer un dialogue entre ces mondes qui ne serait pas survenu autrement. Il aura, en ce sens, encouragé la poursuite de la réflexion à la fois au sein des milieux de pratique et de la recherche.
Amélie Daoust-Boisvert est professeure adjointe au Département de journalisme de l’Université Concordia. amelie.daoust-boisvert@concordia.ca
Emmanuelle Khoury est professeure adjointe à l’École de travail social de l’Université de Montréal emmanuelle.khoury@umontreal.ca
Pierre Pariseau-Legault est professeur agrégé au Département des sciences infirmières de l’Université du Québec en Outaouais pierre.pariseau-legault@uqo.ca
Le projet a reçu un financement d’ERASME, l’Équipe de recherche et d’action en santé mentale et culture, et de l’Université Concordia. Il a été approuvé par les comités d’éthique de la recherche de l’Université de Montréal, de l’Université Concordia et de l’Université du Québec en Outaouais.
Références
Altheide, D. L. (1984). Media hegemony : A failure of perspective. Public Opinion Quarterly, 48(2), 476‑490. https://doi.org/10.1086/268844
Bjønness, S., Grønnestad, T., & Storm, M. (2019). I’m not a diagnosis : Adolescents’ perspectives on user participation and shared decision-making in mental healthcare. Scandinavian Journal of Child and Adolescent Psychiatry and Psychology, 8(1), 139‑148. https://doi.org/10.21307/sjcapp-2020-014
Bomhof-Roordink, H., Gärtner, F. R., Stiggelbout, A. M., & Pieterse, A. H. (2019). Key components of shared decision making models : A systematic review. BMJ Open, 9(12), e031763. https://doi.org/10.1136/bmjopen-2019-031763
Boudana, S. (2011). A definition of journalistic objectivity as a performance. Media, Culture & Society, 33(3), 385‑398. https://doi.org/10.1177/0163443710394899
Cory, E., & Boothby, H. (2021). Sounds like ‘home’ : The synchrony and dissonance of podcasting as boundary object. Radio Journal: International Studies in Broadcast & Audio Media, 19(1), 117‑136. https://doi.org/10.1386/rjao_00037_1
Francoeur, C. (2022). Journalisme multiplateforme, journaliste fragmenté. Faits et frictions : Débats, pédagogies et pratiques émergentes en journalism contemporain, 1(2), 60‑63. https://doi.org/10.22215/ff/v1.i2.01
Gans, H. J. (2005). Deciding what’s news : A study of CBS Evening News, NBC Nightly News, Newsweek, and Time (2 edition). Northwestern University Press.
Khoury, E., Pariseau-Legault, P., Daoust-Boisvert, A., Bujold, A. & L. Benisty. (2022). Créer une baladodiffusion : ouvrir des voies et partager des voix. Les Politiques Sociales, 3(4), 61-74. https://doi.org/10.3917/lps.223.0061
Ngirumpatse, P., & Rousseau, C. (2011). Penser un journalisme d’intervention : Réapprendre à donner la parole. Nouvelles pratiques sociales, 23(2), 138‑151. https://doi.org/10.7202/1006134ar
Pieterse, A. H., Stiggelbout, A. M., & Montori, V. M. (2019). Shared decision making and the importance of time. JAMA, 322(1), 25‑26. https://doi.org/10.1001/jama.2019.3785
Smith, D. E. (2005). Institutional ethnography: A sociology for people. Altamira Press.
Description du Balado
Crédits
Réalisation, animation, recherche et montage Mariève Paradis
Production et co-réalisation Amélie Daoust-Boisvert
Post-Production et mixage sonore contenumultimedia.com
Recherche et pré-production Audrey Bujold
Graphisme Matteo Esteves
Comité aviseur
Prise II
Pierre Pariseau-Legault
Emmanuelle Khoury
Œuvre poétique
Normand Rivard
Musique
I Am OK par Vishmak
In The Dark par Next Route
We Were Young par Vendredi
Too Sweet par IVAAVI
Épisode 1 Se réapproprier sa vie
« Écrire et vivre autre chose que du morose ». Un vers, une soif d’espérance. Normand, Marie-Ève et Nathalie nous montrent quels sont les leviers de reprise de pouvoir sur leurs vies. Comment comprennent-ils les mille et une facettes de leurs vulnérabilités… et de leurs forces ?
Épisode 2 La perte des repères
« J’suis tout mêlé version intégrale ». Normand, Marie-Ève et Nathalie racontent la crise. La perte de contrôle qui rime avec impuissance et incompréhension. Mais, aussi, qui fait émerger le besoin de retrouver sa place dans sa vie.
Ressources
Dans ce balado, des personnes partagent leur expérience personnelle avec la santé mentale. Ces propos peuvent raviver des émotions parfois difficiles. Si les propos vous bouleversent ou que vous êtes préoccupé.es par votre santé mentale, du soutien existe et des ressources peuvent vous aider.
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Daoust-Boisvert, A., Khoury, E., et Pariseau-Legault, P. (2024) Baladodiffusion et traumas médiatiques : Quels enjeux pour la mise en œuvre de pratiques inclusives en journalisme? Facts and Frictions: Emerging Debates, Pedagogies and Practices in Contemporary Journalism, 3(2), 39-44. http://doi.org/10.22215/ff/v3.i2.03
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